Comment faire un bon storytelling ?

Pour vendre vos produits, pour présenter vos équipes ou encore pour véhiculer les valeurs de votre entreprise, le storytelling est devenu la règle à respecter pour engager votre audience. Mais encore faut-il maîtriser sa construction… Bonne nouvelle : avec de bons conseils et un peu d’entrainement, vous pourrez passer maître dans l’art de raconter des histoires. Voici les clefs à connaître pour un storytelling épatant !

1. Définir son objectif :

La première question que vous devez vous poser est la suivante : quel est le but que je cherche à atteindre avec cette histoire ? En effet, il est important de déterminer la fin de l’histoire et sa visée. L’histoire ne sera pas la même si votre but est de promouvoir un produit et si vous souhaitez développer votre personal branding. Il s’agit ici de créer le fil rouge de votre récit et de penser au message global que vous souhaitez transmettre à l’audience. Une fois que l’objectif de votre histoire sera clair, vous pourrez identifier les différents leviers sur lesquels vous devrez insister.

2. Structurer son récit :

Une fois votre objectif formalisé, il est important d’offrir un cadre clair à votre audience. Pour cela, il faut vous concentrer sur l’essentiel, éviter les détours et bien penser la structure de votre histoire :

  1.    L’exposition : Il s’agit dans un premier temps de définir le cadre spatio-temporel et de présenter vos personnages.
  2.    L’action croissante : les actions s’enchaînent et la situation devient complexe.
  3.    L’apogée: Il s’agit du moment critique durant lequel survient le principal problème.
  4.    L’action décroissante : la situation se dénoue alors progressivement.
  5.    La résolution : on dévoile ici la fin de l’histoire, la réussite ou l’échec du personnage.

3. Cibler son audience :

Il est essentiel d’adapter votre récit à votre audience. Le ton, le vocabulaire employé, les éléments du récit et l’angle d’approche doivent être en accord avec votre audience. Un temps de réflexion est donc nécessaire lors de la préparation de votre storytelling. Grâce à ce travail de « ciblage », le message envoyé à votre audience sera pertinent et celle-ci pourra adhérer plus facilement à votre message.

Ce qu’on veut

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Ce qu’on ne veut pas

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4. Parler de soi :

Une histoire personnelle permettra à l’audience de s’identifier à vous et suscitera ainsi l’empathie. Faire entrer l’auditeur dans votre sphère intime vous permettra de tisser un lien temporaire avec lui et d’éveiller sa curiosité. En effet, l’auditeur cherchera toujours à faire le lien entre votre histoire et ses propres expériences : plus il se reconnait dans votre histoire, plus il éprouve de l’intérêt pour votre récit.

Les agences publicitaires utilisent d’ailleurs les mêmes mécanismes dans leurs campagnes. Elles nous transportent dans l’univers des personnages, nous invitent à nous identifier à eux, nous rendent plus réceptifs et éveillent notre curiosité. Par exemple, Intermarché a su développer son image autour d’un storytelling aussi émouvant que pertinent. Il en va de même si vous souhaitez produire des supports vidéos de communication sur les réseaux sociaux ou en interne : une campagne au storytelling efficace marquera l’esprit de l’audience.

5. Susciter l’émotion :

Votre message doit faire appel à l’émotion avant la raison ! Les histoires suscitant l’émotion permettent au cerveau de produire de l’ocytocine, hormone de l’attachement, de l’amour et de l’empathie. Cette hormone rend l’audience plus sensible aux autres et donc plus réceptive au message envoyé. D’un point de vue cognitif, lorsque nous recevons une nouvelle information, nous la traitons d’abord de manière instinctive (ex : est-ce un sujet de vie ou de mort ?), puis de manière émotionnelle (ex: quelle émotion me procure cette information, suis-je amusé, triste ou indifférent?) et enfin de manière rationnelle (ex: après réflexion, quelle est l’information transmise ?). Le storytelling mobilise ainsi plus de zones cérébrales comme celles des émotions (cortex frontal et sensoriel) et touche l’audience plus rapidement. Dans cette optique, la présence d’un support visuel et/ou sonore, comme une vidéo, viendra sublimer votre storytelling.

Exemple d’émotion pouvant être suscitée par le storytelling

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6. Etre authentique :

Soyez vous-même ! Pour cela, n’hésitez pas à parler de vos échecs et de la façon dont vous les avez surpassés, les leçons que vous en avez tiré et comment vous avez progressé. On admire davantage une personne pour ses tentatives que pour ses réussites. L’auditeur s’identifiera à une personne humaine dotée de forces mais aussi de faiblesses. L’authenticité renforcera l’identification de l’audience à votre histoire, augmentera votre crédibilité et vous permettra d’instaurer une relation de confiance et de sincérité.

7. Rythmer son récit :

RESPIREZ ! Si votre storytelling est réalisé de façon orale, sachez que les pauses et les silences sont aussi importants que les mots que vous utilisez. Ces pauses doivent être pensées et marquées au bon moment : un silence peut relancer l’intérêt de votre audience, susciter peur, tristesse, suspens… Aérer votre récit vous permettra également de garder votre audience attentive : il est essentiel de lui laisser du temps pour comprendre et interpréter votre histoire.

Et vous, avez-vous une méthode particulière pour construire votre storytelling ? Vous référez-vous à des cas pratiques qui vous inspirent et vous aident à progresser ? Contactez-nous et racontez-nous votre histoire pour en discuter.

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