Formation : 6 erreurs à éviter dans vos vidéos de microlearning

Le microlearning, ou micro apprentissage, est un moyen formidable de former les collaborateurs. En deux mots, le microlearning est une formation qui permet d’acquérir des compétences sur une thématique précise, disponible à n’importe quel moment, et qui peut prendre plusieurs formes : vidéo, podcast, quiz… même si le support le plus populaire reste la vidéo. Son format court et ludique aide les entreprises à contourner beaucoup de problèmes rencontrés lors de la formation traditionnelle. 

En effet, la formation traditionnelle présente plusieurs limites. Les apprenants ne peuvent pas revisiter les notions en cas d’oubli car il n’y a pas de trace écrite ou de vidéo à re-visionner, et ils n’ont pas forcément une heure à dédier à une formation complète, surtout lorsqu’il y a un besoin de répondre à une situation particulière rapidement. Le microlearning répond à tous ces challenges, c’est la raison pour laquelle de nombreuses entreprises l’ont adopté. Et pourtant, ce type de vidéo n’est pas toujours simple à créer. Voici une liste de 6 erreurs les plus courantes à éviter, pour une vidéo microlearning engageante

Erreur n°1 : Créer un programme microlearning qui ne répond pas aux besoins précis des collaborateurs

Les apprenants ont tous des besoins précis et des sujets qui diffèrent selon la fonction et le niveau de connaissance. Si certains doivent se former sur le logiciel de communication de l’entreprise, d’autres doivent apprendre comment gérer des notes de frais. Et le stagiaire marketing n’aura pas les mêmes besoins que son responsable. Une erreur commise très fréquemment est de créer un programme de microlearning généralisé qui n’est pas adapté à tous les collaborateurs. 

Le risque : un programme de microlearning qui ne répond pas aux besoins de formation des collaborateurs. 

La solution : faire des recherches en amont sur les besoins réels de chaque collaborateur. Les informations récoltées serviront à identifier les sujets à aborder et à mettre en place des objectifs d’apprentissage adaptés.

Le résultat : un ou plusieurs programmes de microlearning qui assurent la montée en compétences des employés très simplement, et qui aident l’entreprise à atteindre ses objectifs.

Erreur n°2 : Penser que le microlearning est adapté à tous les besoins

Le microlearning est un outil formidable, mais ce serait une erreur de croire que ce module est adapté à tous les besoins de formations. Cet apprentissage assez polyvalent se prête très bien aux besoins techniques axées sur les soft skills, pour apprendre à gérer son stress par exemple, pour expliquer des concepts simples ou encore pour former à la culture d’entreprise. Le microlearning est aussi utilisé pour les hard skills, soit les compétences plus techniques. Les collaborateurs ont parfois besoin d’astuces précises, sur la connaissance des produits en cas de service après vente par exemple. En revanche, le microlearning ne peut pas remplacer les apprentissages très poussés qui ont pour objectif de rendre l’apprenant expert sur un sujet complexe.

Le risque : ne pas pouvoir tout expliquer et bâcler la formation.

La solution : cerner les compétences livrées par la formation afin de déterminer les méthodes d’apprentissage les plus adaptées.

Le résultat : une formation qui est adaptée aux besoins de l’apprenant et qui résume l’essentiel.

Erreur n°3 : Créer une formation microlearning non-accessible par mobile

Toute la philosophie du microlearning, c’est son accessibilité et ses contenus qui peuvent être “consommés” du lieu où l’apprenant le souhaite, qu’il s’agisse du bureau ou des transports. Tous les profils d’apprenant, employé de bureau ou employé travaillant sur le terrain doivent avoir un accès égal à la formation. Il est donc impératif de rendre la formation microlearning disponible sur le smartphone, sur une app ou sur un site compatible avec les mobiles.

Le risque :  ne pas pouvoir se former de n’importe quel lieu lorsqu’il y a un réel besoin d’apprentissage, en service après vente par exemple.

La solution : mettre en place des plateformes de microlearning (type LMS par exemple) qui sont compatibles avec les smartphones, et même accessibles sans connexion internet.

Le résultat : les collaborateurs peuvent se former et accéder aux bonnes compétences à tout endroit, et à tout moment, grâce aux vidéos disponibles en tout temps.

Erreur n°4 : Ne pas inclure des opportunités de mise en pratique

Lorsque les entreprises créent des podcasts ou des vidéos, une erreur fréquente observée est la négligence de la mise en pratique des concepts enseignés, sans contrôle des connaissances ou d’exercices d’application. Afin de solidifier les acquis, le programme de microlearning doit s’accompagner d’autres méthodes d’apprentissages qui permettent la mise en pratique des connaissances.

Le risque : les apprenants ne peuvent pas mettre en pratique leurs connaissances, et les compétences ne sont pas acquises.

La solution : inclure des modules avec des quiz, simulations et exercices d’application pour donner des opportunités aux apprenants de pratiquer.

Le résultat : un apprentissage plus efficace qui permet de s’améliorer et de vérifier les compétences apprises.

Erreur n°5 : Ne pas utiliser les données récoltées pour améliorer la formation microlearning

L’avantage du microlearning en vidéo, c’est qu’avec les bons outils, il est facile de quantifier le taux de réussite du programme avec les chiffres clés : nombre de vidéos visionnées au total et par employé, selon la fonction ou l’ancienneté, etc. On peut également demander leur avis aux principaux intéressés. Idéal pour améliorer les futurs contenus de la formation. Mais oublier d’utiliser ces données est une opportunité manquée.

Le risque : un programme de formation microlearning qui n’évolue pas en fonction des avis des apprenants.

La solution : analyser les données d’apprentissage pour évaluer les aspects à améliorer. Par exemple, lorsque l’audience ne visionne seulement la première moitié d’une vidéo, le taux de visionnage sera égal à 50%. Cela signifierait donc que l’entame est peu engageante : il faudrait alors retravailler la deuxième partie de la vidéo ou raccourcir la vidéo.

Le résultat : un programme et des vidéos microlearning qui sont améliorés et qui permettent de répondre aux objectifs de l’entreprise sur le long-terme.

Erreur n°6 : Penser que la vidéo de microlearning n’est pas réalisable en interne

La vidéo de microlearning peut intimider : faut-il avoir des compétences en motion design pour créer une vidéo d’animation ? Ou faut-il demander à une agence de production de créer les visuels pour le programme ? Nombreuses sont les entreprises qui ne se lancent pas dans le microlearning par manque d’outils.

Le risque : mettre beaucoup de budget dans la réalisation des vidéos microlearning et faire moins de contenu dédié à la formation.

La solution : Avec les bons outils comme Kannelle, solution vidéo tout-en-un, n’importe qui peut réaliser une vidéo pro de microlearning en 15 minutes, sans compétences techniques. Ainsi, mettez toute votre énergie dans la conception de la formation, notre app de montage automatique s’occupe du reste !

Le résultat : des vidéos microlearning qui collent au besoin, éventuellement produites par vos collaborateurs experts et facilement renouvelables. N’est-ce pas génial quand les collaborateurs peuvent partager leurs savoirs avec leurs pairs ?

Vous savez à présent toutes les erreurs à éviter pour le programme de microlearning idéal : à vous de jouer !

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