Les sous-titres vidéos : en open ou closed caption ?

Sous-titrer ses vidéos : une réelle nécessité.

En 2020, dans les départements marketing et communication, la vidéo est reine. Mais que ce soit pour le site web, les réseaux sociaux, ou la publicité en ligne êtes-vous sûrs que vos vidéos ont l’impact escompté ?

Sur internet, des vidéos regardées sans le son

Une étude de Publicis Media aux US a montré que 92% des consommateurs regardent les vidéos sans le son sur mobile. En effet, nombreuses sont les situations où l’on consomme des vidéos sans pour autant mettre le son : dans les transports, les endroits bruyants ou au contraire ceux très calmes, comme les open-spaces de travail…

La solution : sous-titrer toutes ses vidéos

Aujourd’hui, sur la plupart des réseaux sociaux, c’est à l’utilisateur d’activer le son s’il le souhaite. Il faut donc faire en sorte que la vidéo soit compréhensible sans le son, d’où l’intérêt des sous-titres ou incrustations. 

Pour garantir que votre message passe même sans le son, la solution c’est le sous-titrage. Ici, ce qui nous intéresse, ce sont les sous-titres de la même langue que l’audio, pour que la vidéo reste intéressante même le son coupé. 

Bénéfice en plus : garantir l’accessibilité de vos contenus

Il y a quelques années, lorsqu’on disait “sous-titres” on pensait immédiatement “sourds et malentendants”, et même si aujourd’hui les sous-titres ne sont pas destinés que à ces derniers, votre contenu gagnera en accessibilité. Alors que les sous-titres sont une obligation à la télévision depuis 1986 (consulter l’article du CSA sur le sujet), la situation est moins claire sur internet, mais Youtube propose le sous-titrage automatique depuis 2009.

Pour l’intégration de vos employés, sous-titrer vos vidéos de formation est aussi une bonne pratique.

Sous-titres : une opportunité d’engager et de se différencier

En effet les sous-titres, en plus de retranscrire les paroles, peuvent également décrire une multitude de détails, secondaires à nos yeux mais essentiels à la bonne compréhension de la vidéo si on l’écoute sans le son. Prenez par exemple un échange entre deux experts de votre entreprise : on pourra voir dans les sous-titres le nom des personnages inscrit avant leur réplique. De même pour les émotions, la musique en background, un bruit qu’on ne sait existant avec seulement une image, et j’en passe…

Et d’un point de vue marketing, comme on le voit dans les vidéos réalisées par les sites comme Brut ou Topito, il est possible de créer des formats de sous-titres très engageant.

Les sous-titres : un moyen d’engagement efficace 

Vous l’aurez compris, l’utilité du sous-titrage est incontestable : d’après une étude d’Adaptly et Refinery 29, on aperçoit une hausse de 29% des commentaires, 10% de likes et 26% de partages supplémentaires grâce au sous-titrage.

Sous-titrage vidéo : plusieurs méthodes

Maintenant, le tout est de savoir comment s’en servir et comment générer ces fameux sous-titres. Pour cela il y a deux écoles : les open captions et les closed captions. 

Keep reading : je vous en dis plus. 

Open Caption et Closed Caption : quelles différences ?

Si le terme “closed captions” est assez connu, son frère jumeau, l’open caption, l’est moins. Et il en est de même pour la distinction entre les deux. Elles est assez simple : les closed captions peuvent être activées/désactivées tandis que les open captions font partie intégrante de la vidéo. 

Les closed captions : format standard du sous-titrage

Les closed captions, ou sous-titrage externe, sont plus largement utilisées à la télévision et sur les grandes plateformes  internet, notamment sur Youtube, Facebook ou encore Vimeo. Il s’agit de fournir un fichier texte en plus du fichier vidéo, en règle général, un fichier SRT, qui détaille quel texte afficher à quel moment.

Les avantages du sous-titrage externe

Pourquoi utiliser le sous-titrage externe ? Car il laisse la possibilité à l’audience de choisir si elle souhaite l’activer ou non. En ce sens, le spectateur a le contrôle sur son expérience de visionnage. Les sous-titres externes permettent également de rendre les contenus multilingues en intégrant des versions traduites du fichier srt. 

Aujourd’hui, les principales plateformes supportent le format via les fichiers srt et utilisent les sous-titres en closed captions si le son est coupé, Youtube allant même jusqu’à générer des sous-titres par défaut. 

S’internationaliser facilement avec les closed-caption

Les vidéos sur internet font rarement l’objet de doublage ou de version en plusieurs langues Le fait de pouvoir activer les sous-titres dans d’autres langues peut donc aider à diffuser vers des audiences internationales à moindre coût. Et côté production,  les closed captions sont plus facilement retouchables en cas de fautes d’orthographes et coquilles. Pas besoin d’éditer la vidéo non plus si on veut des sous-titres en une autre langue. L’ajout d’un fichier SRT suffit.

Limitations du sous-titrage externe

En clair, le sous-titrage en closed caption ne présente qu’un seul gros désavantage : il n’est pas supporté par tous les media players. Alors, avant de vous lancer dans l’intégration de sous-titres en closed caption, assurez-vous que votre plateforme de partage soit compatible. 

Sous-titres en closed caption
Les sous-titres en closed caption par Kannelle
Sous-titres en closed captions (.srt)

Open caption : les sous-titres à votre charte et tout terrain

Les open captions, ou sous-titres incrustés, font partie intégrante de la vidéo. En d’autres termes, l’utilisateur ne peut pas les activer ou désactiver à sa guise. Même si cela veut dire que vous imposez les sous-titres à votre audience et que vous devez veiller à ce que le texte soit bien lisible, les open captions sont une opportunité de vous différencier et d’engager en jouant sur les formats. Un concept que Brut a, par exemple, totalement intégré dans sa communication : les sous-titres surlignés et en gras font intégralement partie de leur signature.

Des sous-titres “burn-in” et personnalisés 

Une fois les textes de votre vidéo transcrits, avec la bonne solution, l’intégration n’est pas beaucoup plus compliquée que pour le sous-titrage externe. Et les open captions ne nécessitent pas de media player particulier pour fonctionner. En intégrant directement les sous-titres à votre vidéo vous créez un contenu complet et tout en un.

Les open captions c’est aussi l’occasion de pouvoir personnaliser vos sous-titres : police, couleur, taille… vous pouvez mettre en lumière certains points ou mots clés.

Sous-titres incrustés : quelques précautions à prendre

Principale contrainte :  une fois la vidéo publiée, vous ne pouvez pas modifier les sous-titres. Ils seront “burned-in”, donc redoublez d’effort à la relecture pour éviter les erreurs.

Sachez  aussi que la qualité visuelle de vos sous-titres dépend de la qualité globale de votre vidéo donc si vos rushs sont de mauvaise qualité, vos sous-titres risquent d’être flous ou de qualité moindre. Pensez à bien vérifier la version finale pour vous assurer que vos captions soient lisibles, et gare à la perte de qualité lors  de la possible compression du fichier vidéo à l’export ou lors du partage.

Les sous-titres en open caption par Kannelle
Sous-titres en open caption
Sous-titres en open captions

Quels outils pour générer vos sous-titres

Pour générer des sous-titres, il y a plusieurs possibilités. Il existe des outils simples et gratuits, comme Youtube Studio et même l’outil de publication de vidéos de Facebook. Les interfaces sont faciles d’utilisation et vous ne risquez pas de vous tromper. Il existe une multitude d’applications permettant de créer les sous-titres de vos vidéos.

Créer vos sous-titres vidéo avec Youtube Studio

Concernant Youtube studio, la création de sous-titres se fait en closed captions, et vous pouvez même exporter le fichier SRT. La génération est automatique mais, côté qualité et précision, il n’y a pas de secret ni de magie : il faut repasser à la main : écouter la vidéo et ressaisir en partie le texte à côté. Il peut également y avoir un travail de reformulation pour supprimer les informations superflues telles que les interjections (“oh”,”euh”, “alors”…). Sans changer le sens ni l’ordre de la phrase, mais pour que le viewer puisse avoir un maximum d’infos tout en ayant un texte synchro avec l’audio. Il ne faut pas s’égarer dans un élan de créativité. 

Sous-titrer vos vidéo avec Kannelle

Enfin, évidemment, nous vous recommandons Kannelle ! La fonctionnalité de sous-titrage  intégrée directement au sein de l’appli vous permet de générer automatiquement, en mode speech-to-text, vos captions en français et en anglais. Ensuite, vous pouvez modifier et ajuster le texte dans l’éditeur de sous-titres. Côté export vous avez le choix : intégrer votre texte en open caption à votre vidéo ou exporter votre vidéo sans sous-titrage et en parallèle votre fichier SRT. Quelque soit votre choix, laissez la magie opérer. 

Comment sous-titrer vos vidéos : pas de mauvais choix

En conclusion, les sous-titres font partie quasi intégrante des médias aujourd’hui et on ne peut pas faire l’impasse – qu’il s’agisse d’accessibilité, d’internationalisation ou d’engagement sur les réseaux sociaux. La question est de savoir comment bien les exploiter.  Le choix entre l’open et le closed caption se fait en fonction de l’expérience que vous voulez proposer à votre audience, de vos ressources et du sujet de votre vidéo. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise pratique.

Et au risque de nous répéter : le sous-titrage est la clé pour augmenter l’engagement et l’efficacité de vos vidéos sur les réseaux sociaux et sur mobile.

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Crédit Visuel : Zuzanna Adamczyk

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